Description
Un manager de transition va exercer une mission ponctuelle au sein de la direction d’une organisation, d’une entreprise, quel que soit son secteur d’activité. Dans les années 70, on faisait appel à un manager de transition pour faire face à une situation de crise (absence d’un dirigeant, fermeture d’une usine…). Depuis quelques années, cette profession s’est étendue à d’autres champs d’application – qui nécessitent une personne opérationnelle de suite maîtrisant une expertise pointue – tels qu’une mutation, une réorganisation, une croissance…
Les missions confiées aux managers de transition varient de 6 à 18 mois. Elles interviennent à tous les niveaux de l’organisation : la finance, la logistique, les achats, les ressources humaines…
Le manager de transition n’est pas un consultant (il ne s’agit pas d’une activité de conseil) : c’est un homme d’action qui doit non seulement proposer des idées, mais surtout les mettre en place ; d’ailleurs, il est jugé sur ses résultats. Il ne s’agit pas non plus d’un recrutement qui correspond à un processus plus coûteux et long.
Le manager de transition, mandaté par la direction, pourra effectuer la tâche qui lui est confiée sous quatre modes de fonctionnement différents : le CDD, l’intérim, le portage salarial ou encore – la solution la plus utilisée – le statut d’indépendant.
Exercer ce métier nécessite d’avoir occupé des postes de direction pendant 10 à 20 ans, de posséder une expertise pointue, d’être capable de s’intégrer très rapidement dans une organisation, de savoir mettre en avant sa valeur ajoutée et d’être orienté résultats. Etre mobile, maîtriser l’anglais, posséder des aptitudes en communication présentent également des avantages indéniables.
Choisie par défaut en début par des personnes licenciées ou mises à la retraite anticipée, cette profession accueille de plus en plus de personnes de 45 à 60 ans qui font le choix d’être manager de transition pour diverses raisons : statut plus rémunérateur, environnement stimulant, missions variées…